19 novembre 2012
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Comme les souvenirs ressortis d'une vieille malle du grenier, quelle fierté de retrouver l' histoire de ces gens ordinaires qui
ont bravé le danger, et , à cette époque , ont osé l'impensable.
" Chapeau et Respect" aux familles Martineau et Fagot et à tous ces obscurs, ces sans-grades, qui ont accueilli sans arrière-pensées,
les Juifs, les clandestins, les réfugiés.
Ils ont façonné notre histoire ...
" Qu'aurions nous fait dans les mêmes circonstances ? "
Bien malin celui qui sait!
Les enfants Kajmann hébérgés dans
la famille Fagault
De nombreux Mottais et Elus ont tenu à assister à la Cérémonie.....
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19 mars 2012
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Saint-Jean-de-la-Motte est présent au Carré Plantagenêt, le musée d'archéologie et d'histoire au Mans. Il suffit de se rendre au niveau 2, dans les salles retraçant la vie quotidienne et la culture urbaine du XIIIe au XVe siècle.
Pichets
Céramique commune claire
Production: Saint-Jean-de-la-Motte
XIIIe - XIVe siècle
Le Mans, Etoile-Jacobins
Pots (traces de suie)
Céramique commune claire
Production: locale et Saint-Jean-de-la-Motte
XIe - XIVe siècle
Le Mans, école Claude Chappe
Les vases funéraires: du parfum pour les morts
Depuis la nuit des temps, les vivants ensevelissent les morts accompagnés de dépots funéraires. Au Moyen Age, cette pratique subsiste: il n'est pas rare de retrouver des vases à encens ou à eau bénite dans les sépultures.
Les vases funéraires ne sont pas des productions spécifiques mais des céramiques à usage domestique, souvent même des rebuts défectueux. Certains ont la panse perforée de trous pour permettre la combustion d'encens ou de plantes aromatiques.
Au cours du XVIIe siècle, cette coutume funéraire disparaît.
Pichet à une anse et double rangée de perforations
Céramique commune claire noircie par la combustion
Production: Saint-Jean-de-la-Motte
XIVe siècle
Le Mans, église de Coëffort, 1830
Pichet à une anse et 6 perforations
Céramique commune claire
Production: Saint-Jean-de-la-Motte
XIVe siècle
Allonnes, ancien cimetière, 1830
8 - 9 Pichets à 4 et 5 perforations
Céramique commune claire
Production: Saint-Jean-de-la-Motte
XIVe siècle
Elise
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19 octobre 2009
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Luc nous informe qu'un hommage sera rendu le dimanche 18 octobre 2009 à Mulsanne à la quarantaine d'enfants internés au camp de Mulsanne et transférés vers Drancy le 18 octobre 1942.
Trois enfants de Saint-Jean-de-la-Motte ont été internés à Mulsanne avant d'être transférés à Drancy puis Auschwitz:
Esther Fizycki, née en 1930
Eva Fizycki, née en 1930
Samuel Fizycki, né en 1927
De gauche à droite: Yvette Avril, Samuel Fizycki et Christiane Avril, née Moriceau
En mai 1940, les époux Fizycki s'installent à Saint-Jean-de-la-Motte. Ils ont deux filles jumelles et un fils, Samuel. Ils logeaient dans la maison de la famille Cosset, route de Mareil.
A partir du mois de juin, les jumelles sont scolarisées. Samuel fréquentera l'école quelques mois, puis rentrera en apprentissage comme mécanicien chez Monsieur Biard, garagiste au bourg.
En octobre 1942, un autocar s'arrête dans le bourg. Deux gendarmes allemands en descendent et se dirigent vers l'école des filles. Ils font irruption dans la classe de Mme Larue et arrêtent manu militari les jumelles Fizycki devant leurs camarades d'école médusées. Ils les poussent dans l'autocar, déjà bien rempli par des personnes qui ont certainement été arrêtées dans d'autres villages. Ils se dirigent ensuite vers la route de Mareil et interceptent la maman qui se trouvait chez elle. Samuel n'aura pas le temps de se cacher et sera arrêté dans le garage de Monsieur Biard. Pendant quelque temps, Samuel établira par courrier un contact avec la famille Biard. Il se voulait rassurant dans ses propos. Son dernier courrier d'Allemagne demandait de ne plus envoyer de colis, car il partait le lendemain pour une destination inconnue. Il terminait sa lettre en se faisant une joie de revenir un jour à Saint-Jean pour reprendre son emploi de mécanicien. Malheureusement, comme sa maman et ses soeurs, il ne reviendra pas des camps nazis. Lors de ces arrestations M. Fizycki, atteint d'un cancer, était hospitalisé à La Flèche. Il décèdera quelques jours plus tard, sans avoir eu connaissance du malheur qui avait touché sa famille.
(D'après un texte publié dans le bulletin municipal en 2004)
Déroulement de la cérémonie à Mulsanne:
10h00 - Rendez-vous place Jean-Moulin devant la mairie
10h15 - Départ du cortège avec la fanfare municipale de Vibraye vers le lieu de la commémoration
- Discours du maire
- Lecture des noms des enfants par 3 élus de Mulsanne avec dépôt d'une rose blanche par les enfants présents, pour chacun des petits disparus
- Sonnerie aux Morts, minute de silence
- Lecture d'un texte de M. Daniel Piedeleu par un enfant de Saint-Jean-de-la-Motte
- Intervention de M. Henri Joinovici, le représentant de l'association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France et rescapé de la rafle d'octobre 1942
- Discours du représentant de l'Etat
- " La Marseillaise "
11h30 - Exposition dans le hall de la mairie du travail de mémoire réalisé par les élèves et lycéens
12h00-12h15 - Diffusion du court-métrage " La Shoah: de la Sarthe à Auschwitz " réalisé par les élèves du lycée Le Mans Sud (voir ci-dessous)
12h30 - Verre du souvenir offert par la ville de Mulsanne
La Seconde Guerre mondiale en Sarthe: voir aussi "A la mémoire des citoyens soviétiques assassinés au Lude"
Les photos de l'hommage à Mulsanne, le 18 octobre 2009
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Les maréchaux-ferrants vers 1900
M. LEROY, Gustave DELAREUX, un fermier propriétaire du cheval, Jules SALLE et CROCHET, ouvriers maréchaux.
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Quelques documents présentés à l'expo de photos anciennes à la salle polyvalente à l'occasion de la troisième randonnée des coccinelles.
Documents prêtés par Pierre et Guy Delareux
Le nouveau paratonnerre de l'église en forme de croix et surmonté d'un coq, fabriqué par le M.O.F. Pierre Delareux en 1967:
Debout: Pierre DELAREUX, François de BOISLAVILLE, Jacques GELIN, HOUDAYER, ouvrier paratonnerre, Auguste VAUGON, Arthur CARRE, Maurice BOUGARD, Guy DELAREUX
Accroupis: Michel HOUDAYER, Pierre HOUDAYER, Michel PAUMARD
Cliquer sur l'article pour l'agrandir
Bénédiction du coq de l'église par le père Marquenet, en présence du maire François de Boislaville et de Pierre Delareux
A lire aussi:
Article du "Maine Libre" de 1991, " De l'art et de la randonnée "
Les maréchaux-ferrants vers 1900 (photo)
Dans la presse d'autrefois
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8 mai 2009
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Dans l'église Saint-Jean-Baptiste, on remarque une intéressante statue en terre cuite rose représentant saint Jean l'Evangéliste. Elle provient d'une poutre de Gloire. C'est une oeuvre du sculpteur fléchois Nicolas Bouteiller,
actif dans la seconde moitié du XVIIe siècle.
Sur Nicolas Bouteiller et son célèbre atelier: ici
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5 mai 2009
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7 avril 2009
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Vers le début du XIe siècle, la châtellenie de la Motte était un fief tenu
par le seigneur Achard.
Au XIe siècle, le village n'était qu'une petite communauté groupée autour d'une motte féodale et d'une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste. Elle était située à 2 km environ au nord du bourg actuel. Notre village tire son nom de cette motte féodale. Cette forteresse en bois aurait été édifiée par les Francs selon le système défensif des Romains. Palissades, fossés et sur le point culminant,
le castellum ou château en bois qui contenait le donjon.
La motte féodale, la Motte-Achard, élevée de main d'homme,
est très bien conservée.
La motte féodale vue depuis l'étang au sud qui contribuait à sa défense.
On jouissait au sommet de la motte d'un point de vue superbe, qui permettait d'observer la vallée arrosée par le Carpentras.
Le fossé
La communauté abritait quelques dizaines d'habitants.
Les vestiges de la chapelle
La chapelle primitive était érigée auprès de la motte comme le voulait la tradition. Elle était dédiée à saint Jean-Baptiste, comme l'église actuelle
dans le bourg.
Le château et la chapelle ont été détruits probablement en même temps, lors
de guerres privées des XIe et XIIe siècles. Le village s'est ensuite
développé un peu plus loin.
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20 mars 2009
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Une anecdote trouvée dans les archives de la mairie a pour titre "Un habitant de Saint-Jean-de-la-Motte célèbre dans le canton". Le 9 juin 1856, un habitant de la commune Michel Delahaye se trouvait aux confins de Saint-Jean, à l'auberge de Château-Sénéchal. Il voit descendre quelques personnalités d'un attelage. Il a dans les mains un râteau de faneur:
"Mais vous travaillez donc toujours!" lui dit un des voyageurs
- Oh à mon âge, j'ai 90 ans, plus beaucoup.
- Il faut songer à vous arrêter, tenez voilà quelques pièces d'or, elles vous aideront, recevez les de votre empereur."
C'était Napoléon III qui visitant le Maine s'en allait sur Angers. Emu, le père Delahaye remercie et crie: "Vive l'Empereur!".
Sources: section patrimoine du canton de Pontvallain
L’Écho du Loir, rendant compte du passage de l’empereur par La Flèche, raconte le fait suivant :
Lundi dernier, l’empereur, avant d’arriver à La Flèche, s’était arrêté pour relayer à Château-Sénéchal, et, mettant à profit le petit délai imposé à sa course, prenait quelques rafraîchissements sur la route même, en marchant pour se reposer de la contrainte de la voiture. Les habitants du village étaient loin de se douter que l’empereur fût parmi ces trois ou quatre officiers qui menaient si peu de train. Ils regardaient curieusement et se bornaient là. Parmi les spectateurs, l’empereur avise un vieillard courbé par l’âge et d’une apparence respectable ; S.M. aborde le patriarche : "Vous paraissez bien âgé, mon vieux brave. Est-ce que vous travaillez encore ? - Pas beaucoup, monsieur ; on a 90 ans sonnés, et on ne peut plus guère travailler à cette heure. - Comment vous nommez-vous, et quelle est votre profession ? - Je m’appelle le père Delahaye et je suis cultivateur ; mais, comme je vous le disais, monsieur, on se fait vieux, et il serait temps de se reposer. - Vous avez raison, mon brave ; à votre âge on a droit au repos. Tenez, voilà qui vous permettra de vous reposer un peu, dit S.M. en donnant au père Delahaye quelques pièces d’or ; c’est l’empereur qui vous les offre."
A ces mots le vieillard stupéfait arrache précipitamment le bonnet de laine qui était resté sur sa tête, et veut se jeter aux genoux de l’empereur qui le retient ; alors, redressant son corps voûté par le poids de près d’un siècle, il crie d’une voix encore assez ferme : "Vive l’empereur !"
(Archives de la Mayenne)
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